Je grandis dans un quartier multiculturel. Je grandis dans l’amour d’une mère, et d’un père bien trop absent à mon gout et la bienveillance de mes deux petits frères. Je les aime tous. Puis l’adolescence arrive, avec son lot de rébellion et d’agitation. J’aime le succès, les victoires, la compétition et dans une certaine mesure je rejette l’autorité. Un portrait à risque. Pourtant, j’étudie. Et même très bien. Je brille de plusieurs diplômes : dans le sport, dans le droit des affaires puis dans [readmb] la finance. L’ambition est plus forte que jamais. Je m’émancipe dans les affaires, en Guadeloupe, en France puis partout dans le monde. Fier, je forme, j’accompagne et j’encadre mes salariés à se développer, s’épanouir, gagner en compétence et en autonomie au sein de nos activités. Ça me plait. Encore plus que de gagner de l’argent.
Entre temps, les blessures du cœur s’entassent. Je perds ma maman. Je perds un ami proche. Puis je perds mon papa. Les blessures de l’âme surviennent. Le sentiment d’abandon ressurgit. La sensation d’incomplétude me harcèle. La quête de sens m’obsède. Les signaux faibles deviennent audibles plus que jamais. Un talent dans la kinesthésie trop longtemps refoulé me rappelle.
J’appuie sur Reset.
Je retourne aux sources. En Guadeloupe, avec ma petite famille. Je me recentre sur l’essentiel. Je m’apaise puis me connecte à moi-même. Je me forme un peu partout dans le monde à l’hypnose, au coaching et à la préparation mentale. J’exploite et entretien mes dons naturels. Je me nourris des autres et les autres se nourrissent de moi.
Je trouve mon métier. Ma passion. Ma vie prend sens.
Et au final, une seule devise : Impossible is Nothing * (Rien n’est impossible)
[/readmb]